Née au Japon, en 1862, à la fin de la période d'Edo, l'art du gyotaku consiste prendre l'empreinte du poisson frais sur du papier washi (papier à base de fibre de murier) afin de pouvoir en faire profiter l'empreinte. Le poisson est lavé avant d'être badigeonné d'encre noire pour en produire une image inversée. C'est ainsi qu'aurait été conçu le premier gyotaku. Pendant environ un siècle, les gyotakus constitueront, pour les pêcheurs japonais, un moyen d'immortaliser leurs plus belles prises, exhibées à la manière de trophées, chez eux, dans des locaux communautaires, des gargotes au bord de l'eau ou des poissonneries.Ce type d'empreinte traditionnelle, dite "directe", en noir et blanc sur papier ou sur tissu, est toujours la seule utilisée (et reconnue comme authentique) par les pêcheurs.Atelier d'initiation à la technique du Gyotaku par Luc Legendre, pour les plus de 13 ans.AccessibilitéHandicap moteur